Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Un Monde Douteux
Visiteurs
Depuis la création 823
8 juin 2015

D'un revers de mon épée je fends la rondache d'un

D'un revers de mon épée je fends la rondache d'un païen trop menaçant. Je laisse galoper mon cheval. J'enfonce mon épée dans le ventre d'un incroyant et le perce de part en part. J'ai commis bien d'autres crimes en faisant la guerre ; aujourd'hui notre vie peut finir ; Aran tire l'épieu de sa selle et le lance de toutes ses forces. Beaucoup de nobles seront tués. Les armées s'élancent l'une contre l'autre — les éperviers crient sur leurs perchoirs ; pas un Slave n'échappe au carnage. Que Dieu en qui nous croyons, nous protège... Je frappe un mécréant et le coupe en deux comme une branche de cerisier... Je vois Arif se battre sans geste ridicule avec une précision effrayante. Les hérétiques reculent et bientôt s’enfuient — Ahlam frappe deux hommes — je taille dans les rangs ennemis comme une faux dans un champ de blé ; Adam tient sa hache à deux mains faisant reculer ses adversaires. Ces incroyants combattent en se précipitant à cheval en avant, puis ils prennent la fuite ; d'habitude ils feignent et reviennent à l'assaut... Pas un Batave n'échappe au carnage... Je frappe, je frappe, je frappe encore ; on massacre de tous côtés les fuyards. Imaan le barbier va avoir du travail pour rebouter les membres ; le combat est tel sur la prairie que les vivants en restent déprimants à jamais... Beaucoup tombent des deux côtés, beaucoup sont mis en déroute. Nos cavaliers décident du conflit ; nous chargeons à nouveau les hérétiques — je frappe, je frappe, je frappe encore. Je suis couvert de sueur. Jamais épée ne put rompre une maille de ma cotte... Je fais tourner autour de ma tête mon épieu d'une manière diabolique. Que dieu en qui nous croyons, nous protège. Jessé ne montre pas moins vaillance... Les rivières coulent doucement dans leurs lits naturels. Mon regard croise celui saturé d'agressivité d'Imaan qui se bat à mes côtés. Le reste, frappé de terreur, se laisse repousser. Pas un de nous n'a eu pour père un chevalier mort dans son lit. Les bois étaient en fleurs et les prés tout verts. Les bois étaient en fleurs et les prés tout verts. Ses oreilles sont débordantes du martèlement des sabots des chevaux ; les mains et les bras de Rahan dégoulinent de sang — les grossièretés volent de part et d'autre — l'olifant du monarque entraîne à la bataille.

Publicité
Commentaires
Un Monde Douteux
Publicité
Publicité